expositions passées

BERLIN : perspectives

09/09/2015 - 10/10/2015

en complicité avec peter femfert

Johannes HEISIG / Torsten HOLTZ / Christopher LEHMPFUHL / Andreas LEIßNER / Volker STELZMANN / 

BERLIN : perspectives
Christopher LEHMPFUHL
Andreas  LEIßNER
Andreas  LEIßNER
Johannes HEISIG
Johannes HEISIG
Johannes HEISIG
Johannes HEISIG
Torsten HOLTZ
Torsten HOLTZ
Andreas  LEIßNER
Andreas  LEIßNER
Andreas  LEIßNER
Christopher LEHMPFUHL
Christopher LEHMPFUHL
Christopher LEHMPFUHL
Volker STELZMANN
Volker STELZMANN
Volker STELZMANN
Andreas  LEIßNER
Andreas  LEIßNER
Johannes HEISIG

Berlin
Ville magique, ville en devenir

Les artistes l’ont compris en s’y installant au sein de l’ébullition créatrice. Logique donc que Peter Femfert s’intéresse à ce foisonnement et organise une exposition berlinoise dans sa galerie de Francfort. Logique encore de rendre hommage au « sélectionneur » en choisissant cinq peintres à Paris. Le choix est réduit, non pas par question de goût ou de surface mais parce qu’il est porté par des styles éloignés de ceux que l’ont connaît à Paris.

J’ai donc choisi essentiellement les peintres inspirés par l’expressionisme et la figuration tout en cherchant à mettre en exergue la variété de leur travail. Il s’agit essentiellement d’artistes ayant été citoyens de l’ex RDA.

Volker Stelzmann a été marqué visiblement par cinquante ans d’Allemagne démocratique. Né à Dresde en 1940, il est inspiré par Beckmann, Muller et Kirchner. Ses natures mortes montrent paradoxalement un classicisme contredit par les dimensions.



Johannes Heisig, son cadet de 13 ans, né à Leipzig en 1953, a connu également « les années de l’Est ». Ses autoportraits, presque répétés à l’infini montrent un visage torturé sans doute, distant certainement, dans la mouvance des autoportraits d’Edward Munch, voire de son « cri ». Les paysages urbains sont par contre très réalistes tout en devenant presque abstraits par leur cadrage et leur matière.



Andreas Leissner, le benjamin né en 1978 à Berlin décrit le monde du travail. Paradoxalement, j’ai choisi ses paysages presque impressionnistes, flous, représentant les éléments mobiles de la nature : le ciel, les nuages, la fumée, l’eau … de façon à bien le distinguer des œuvres de son ancien professeur Volker Stelzmann.



Torsten Holtz, né également à Berlin en 1973, élève lui aussi de Volker Stelzmann, joue dans la couleur et le surréalisme, dans l’improbable et la confrontation visuelle.



Enfin, Christopher Lempfuhl, né en 1972 à Berlin, rejoint les visions architecturales et urbaines de Johannes Heisig. Ce sont des vues plus environnantes, plus colorées et plus physiques que celles de son compatriote.



Portraits réels ou fantasmagoriques, paysages virtuels et réalistes qui démontrent la variété et la richesse de la création berlinoise d’aujourd’hui. Ces artistes exposent presque tous pour la première fois à Paris. A priori, cet univers n’est pas tendre : il rappelle la tristesse et un environnement sinistre. Cependant derrière ces aperçus, la tension de la peinture prend le dessus et envahit l’œil du spectateur.