archival impulse & poverty pornography

Le travail d'Ayana V. Jackson explore les identités africaines et celles de la diaspora africaine à travers des approches photographiques variées, allant du reportage au portrait en passant par la performance et le travail en studio.
Utilisant son parcours en sociologie, elle crée un corps de travail qui, dans certains cas, aborde l'histoire de la représentation photographique du corps noir, et dans d'autres explore la complexité et la pluralité de l'identité du descendant Africain contemporain. Dans ses travaux récents, elle utilise son propre corps pour se mettre en scène et critiquer les photographies coloniales du milieu du 19ème et du début du 20ème siècle.
Basée à Johannesburg et à New-York, elle a exposé son travail en association avec la Galerie MOMO (Johannesburg, RSA), la Galerie Primo Marella (Milan), le musée Mexicain San Francisco (USA). Elle a également reçu des subventions de la fondation Marguerite Casey soutenant sa participation à l'édition 2009 de « Bamako Biennale africaine de la photographie ». Au sein de l'espace public elle a participé à l'exposition « Round 32 » dans le cadre du projet « Row houses »  dans la 3e circonscription de Houston (USA) Ses photographies ont été sélectionnées pour différentes publications dont le catalogue d'exposition créé pour les séries « African by Legacy, Mexican by Birth » (Africain par héritage, Mexicain de naissance), « n.paradoxa », « Souls : A Critical Journal of Black Politics, Culture, and Society » (Columbia University, Ames : un journal critique de la société, de la culture et de la politique noire africaine), Art + Auction (Art + vente aux enchères), Camera Austria, Afrique in Visu, and Dutch based ZAM magazine. Elle a donné des conférences et animé des ateliers dans les universités et les institutions artistiques à travers l'Afrique et les Amériques.