pluies sur papiers

06/06/2013 - 27/07/2013

1974-2013

pluies sur papiers
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM
Tschang-Yeul KIM

Kim Tschang-Yeul naît en 1929 en Corée du Sud, et après avoir longtemps vécu et travaillé à Paris, vit aujourd'hui, à nouveau en Corée du Sud. Considéré comme un artiste majeur en Corée, on le nomme « Maître » dans son pays natal.

Sa particularité est de peindre un motif formel récurrent : la goutte d'eau, réalisée en trompe l'oeil. La goutte d'eau est comme une manie, un leitmotiv, une récurrence. Le peintre nous donne lui-même la clé visuelle de reconnaissance de ses oeuvres. Il mélange, depuis le début des années 1980, calligraphie et gouttes d'eau qui apportent une nouvelle profondeur dans sa peinture, ainsi qu'un nouveau sens.
Déjà exposé en France à la Galerie Nationale du Jeu de Paume en 2004, Kim Tschang-Yeul continue d'être exposé dans le monde entier.


Nous pouvons percevoir l'univers de Kim Tschang-Yeul comme ludique, sérieux, triste, joyeux, coloré, pictural, idéal, réel, inventé. Dans le cadre de l'exposition, il est limité aux oeuvres sur papier : l'eau est là, sur et dans le papier, l'huile rentre dans les fibres, le gaufrage a besoin d'humidité pour exister. Ces gouttes sont parfois seules, parfois essaims, foules ou colonies. Elles côtoient également les mots : les bulles de Rabelais enferment les mots, celles de Kim dialoguent avec eux, à moins parfois de lutter tout simplement.


baudoin lebon